Afin de quantifier les effets du nouveau mélange de ciment en termes d’émissions de CO2 et d’énergie grise, une analyse de cycle de vie a été réalisée pour deux mélanges de ciment distincts.Projet « Béton à basse énergie »1 Les deux ciments étaient basés sur un mélange de ciment Portland (CEM II), de poudre de calcaire et de schiste bitumineux calciné. L’un des mélanges (CEM II-B) ne comportait que 60 % de ciment Portland et l’autre (OPTIMA) seulement 35 %. Les deux mélanges ont été additionnés d’un superplastifiant spécialement conçu pour améliorer la résistance initiale et le comportement à long terme.
L’analyse du cycle de vie s’est appuyée d’une part sur la méthode de la saturation écologiqueOFEV (2013), Écofacteurs suisses 2013 selon la méthode de la saturation écologique, Office fédéral de l’environnement, Ittigen2, qui utilise des écofacteurs pour quantifier la charge environnementale due à l’émission d’un polluant ou à la consommation d’une ressource, exprimée en unités de charge écologique (ou écopoints) ; d’autre part sur le potentiel de réchauffement globalhttps://www.unfccc.int3, déterminé grâce à l’équivalent CO2.
Les deux analyses montrent que les nouveaux mélanges de ciment entraînent une réduction de 40 % de l’impact environnemental du béton fini, ainsi qu’une réduction de 50 % de son potentiel de réchauffement global. Ces améliorations substantielles en termes d’énergie grise et d’émissions de CO2 sont obtenues sans impact majeur sur les caractéristiques matérielles du béton.