Pour que les informations puissent déclencher une remise en cause, elles doivent d’abord toucher leurs destinataires. C’est pourquoi, la communication doit être soigneusement adaptée à la réalité quotidienne individuelle des citoyennes et des citoyens, et les interpeller sur le plan émotionnel.

Des informations sur l’impact du comportement actuel et sur les alternatives possibles sont à l’origine de pratiquement tout changement de comportement. À cet égard, il s’agit notamment de tenir compte des aspects suivants :

  • Les informations doivent s’adresser à des groupes cibles spécifiques. Ceux-ci peuvent être définis sur la base de critères institutionnels (ménages, entreprises, administration), de groupes démographiques (jeunes et vieux, femmes et hommes) ou de modes de vie (urbain, proche de la nature, sportif).
  • Les informations doivent être délivrées en phase avec la situation. Une personne qui envisage d’acheter une voiture et est tentée par une voiture électrique a besoin d’autres informations que quelqu’un qui possède déjà une voiture et réfléchit à en réduire l’usage.
  • L’association de facteurs émotionnels aux arguments rationnels permet d’en accroître significativement le pouvoir de persuasion. Là aussi, le groupe cible joue un rôle important. Les jeunes gens ont un rapport différent à l’émotivité que les personnes plus âgées. Les entreprises décident de façon plus rationnelle qu’émotionnelle.
  • Une campagne d’information reste sans effet si elle n’est pas en mesure de proposer des comportements alternatifs attrayants. Les campagnes ne doivent par conséquent jamais être lancées indépendamment d’une offre concrète. Comme l’ont montré les études consacrées à l’acceptation des mesures, les avantages environnementaux seuls suffisent rarement à convaincre. Les mesures se révèlent nettement plus efficaces si elles comportent une dimension ludique, des vertus pour la santé, un gain de temps ou des techniques attrayantes.

Ce type de stratégies d’information et de communication est avant tout promu par des institutions ou des sociétés conjuguant des intérêts commerciaux et sociaux. Les transports publics et d’autres fournisseurs de mobilité peuvent ainsi se démarquer en tant que pionniers d’une économie responsable. Les institutions gouvernementales de tous les échelons fédéraux peuvent elles aussi mener des campagnes de communication. Projet « Modes de vie durables et consommation d’énergie » Centre de compétences Mobilité de la Haute école de Lucerne – Économie (sans année) Velofahren. Massnahmen für die Reduktion des Energieverbrauchs – Ein Leitfaden mit zielgruppenorientierten Empfehlungen, Lucerne. Centre de compétences Mobilité de la Haute école de Lucerne – Économie (sans année)

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